L’épisode récent de la fausse piste de XDDL dans le Doubs a été l’occasion pour quelques-uns de mes détracteurs de se défouler et de me manquer clairement de respect dans leurs commentaires sur les réseaux sociaux. On m’a accusé d’avoir le « melon » et de trop chercher la reconnaissance. Je vais donc répondre publiquement et en toute transparence une fois pour toutes à ces personnes (une minorité heureusement) qui se cachent derrière leurs claviers.

Je vais commencer par dire que je ne demande pas que tout le monde m’aime, on ne peut pas plaire à l’univers entier. Ce qui est amusant, c’est que pas mal de ces détracteurs sont des « anciens fans » de mon travail qui, pour des raisons qui leur appartiennent, ont tourné casaque. Comme dirait un ami à moi (lui-même youtubeur) qui a bien résumé la situation, « ces gens-là vous lèchent, ils vous lâchent, puis ils vous lynchent. » Mais poursuivons sur la gestion des critiques, quand on est auteur et/ou créateur. A partir du moment où vous faites des choses et que vous vous exposez publiquement, vous devez apprendre à gérer les critiques, inévitables. C’est ce que j’ai appris à faire depuis 2013 et la sortie de mon premier roman Passager vers l’enfer et ces gens-là n’ont rien à m’apprendre. Je remarque d’ailleurs que les gens les plus enclins à critiquer les autres sont souvent les plus susceptibles quand ils sont eux-aussi visés par la critique. Les critiques négatives sont normales. Les critiques négatives montrent d’ailleurs la sincérité des critiques positives. Car, quand un artiste ou une personne publique a 100 % d’avis positifs sur sa production, c’est louche. Donc la critique a sa raison d’être. C’est comme le yin et le yang, elle participe à l’équilibre du monde. Et elle est inévitable quand vous vous exposez. De mon point de vue, il y a deux catégories de personnes dans la vie : celles qui font les choses et celles se contentent de commenter (et de critiquer donc). J’appartiens à la première catégorie. Qu’on aime ou pas ce que je fais, « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre », ce n’est pas mon problème. C’est comme quand vous publiez un livre, on dit qu’il ne vous appartient plus. Au lecteur d’en faire ce qu’il veut. Quand la critique n’est pas malveillante, taquine et drôle, je suis le premier à en rire. Quelqu’un m’a surnommé « Lionel Camomille » en juin dernier, car je me suis énervé au cours d’une émission, et ça, « j’achète », comme dirait l’autre. Je suis capable de sûrement plus d’auto-dérision et de remise en question que ceux qui prétendent que je ne supporte pas les avis qui ne vont pas dans mon sens. Encore une fois, que les gens pensent ce qu’ils veulent. Mais je ne suis pas obligé d’acquiescer à tous les commentaires pour leur faire plaisir.

Si certains n’aiment vraiment pas ce que je fais, bye-bye et bon débarras, je ne les force pas à me suivre. Mais certains sont visiblement abonnés à ma chaîne juste pour « me pourrir », car je constate des dislikes sur mes vidéos avant même qu’elle ne soient publiées ou dans la seconde même. A croire qu’ils sont masochistes ou que ce que je fais les dérangent. Donc que ces gens aient l’opinion qu’ils veulent, ça n’a plus aucune importance pour moi, car jusqu’à il n’y a pas si longtemps, je prenais encore le temps de les lire car j’avais encore une forme d’égard à leur encontre, mais c’est désormais du passé. Là j’ai franchi un cap. Dans cette histoire de fausse piste de XDDL dans le Doubs, je n’ai pas eu peur d’affronter (presque) seul des hordes de Twittos déchainés, je n’ai pas eu peur d’alerter tous les grands médias français, je n’ai pas eu peur des autorités judiciaires (gendarmerie, police judiciaire) qui étaient en train d’enquêter sur l’affaire, je n’ai pas eu peur quand la témoin a menacé de porter plainte contre moi après la parution de la vidéo. Alors, après ce que je viens de traverser, je suis maintenant blindé par balles et ce n’est pas une poignée de fâcheux planqués derrière leurs écrans qui va m’impressionner. Dorénavant, je  ne lirai plus et ne répondrai plus aux commentaires des rageux / trolls / jaloux / aigris sur les réseaux sociaux ou internet. Enfin, tant que ce qu’ils ne dépassent pas les bornes, car là, j’agirai avec des moyens légaux. Je n’hésiterai plus à poursuivre certains énergumènes harceleurs et stalkers devant la justice (je l’ai déjà fait en début d’année et suis prêt à le refaire). Que ces personnes continuent leur route et me laissent travailler tranquillement. Tout ce que je leur souhaite, c’est qu’ils soient heureux dans la vie et me laissent suivre sur mon propre chemin (« cami » signifie d’ailleurs « chemin » ou « sentier » en pyrénéen).

Moi, je ne demande pas grand chose. Tout ce que je réclame c’est le RESPECT, une valeur qui se fait rare de nos jours. Cette demande me semble légitime. Quand on voit tout ce que j’ai accompli seul avec l’énergie de ma passion depuis 2013, en étant parti de zéro et sans la moindre relation. Quand on voit toutes les personnes qui imitent aujourd’hui ce que je fais, reprennent les sujets dont j’ai été le premier à parler et à analyser en profondeur en France, voire pompent même sans vergogne mes livres et vidéos SANS JAMAIS ME CITER OU FAIRE UNE PETITE REFERENCE A MOI (youtubeurs et autres personnes qui se reconnaîtront et même BFMTV !), c’est la MINIMUM des choses ! Tout cela manque franchement d’élégance et de fair-play.

Certains disent que j’ai la grosse tête. J’ai même lu récemment que je réclamais ma propre émission à la télé. LOL. C’est surprenant les idées que se font les gens. C’est tout le contraire vu que j’ai décidé depuis un moment d’arrêter de travailler avec « Enquêtes Paranormales » sur C8 pour des raisons qui seraient trop longues à détailler ici. Quelques-uns me reprochent régulièrement de toujours réclamer de la reconnaissance, mais je suis désolé : force est de constater que, dans le domaine des disparitions mystérieuses, j’ai été un précurseur en France. Quand j’ai démarré début 2017 les émissions « disparitions mystérieuses » avec Guillaume sur Nuréa TV, peu de gens s’intéressaient à ce sujet. J’ai ouvert la voie, et depuis 2017, beaucoup de monde, essentiellement des youtubeurs, se sont engouffrés dans la brèche. Attention, c’est tout à fait leur droit. Le domaine des disparitions mystérieuses ne m’appartient pas, je l’ai déjà dit et je le répète. J’existais déjà en tant qu’auteur sur ces thèmes avant que d’autres en parlent sur YouTube et je compte bien continuer. Mais je vais me détacher des réseaux sociaux. Je serai beaucoup désormais moins accessible et attentif à ce qui se dit, en mal comme en bien. Ce n’est pas du mépris ou de la condescendance. Il me devient matériellement impossible de répondre à tous les messages que je reçois, ce que j’ai toujours essayé de faire depuis le début de l’aventure en 2013. Mais la réalité m’a rattrapé, je n’y arrive plus, par manque de temps. Je vais maintenant faire comme la plupart des personnes publiques (auteurs, youtubeurs, etc.) : ne plus répondre, sauf cas particuliers (je pense notamment à mes lecteurs et tipeurs car eux m’aident vraiment à continuer mon activité). Moins d’accessibilité, voilà l’autre enseignement que j’ai tiré des évènements récents. Le 24 septembre dernier, j’ai voulu aider quelqu’un qui m’avait contacté sur Facebook. Cette personne m’a ensuite lâché dans la tourmente. Elle s’est même carrément retournée contre moi à la fin (vous connaissez l’histoire) et j’ai vécu l’enfer. Comprenez que je vais être dorénavant beaucoup plus distant, méfiant et prudent.

Les choses sont dites ! Internet et YouTube sont visiblement une arène où certains n’ont aucun fair-play et manquent de courage. Dommage pour eux et à chacun son karma. Moi je prends soin du mien. J’ai conscience que je ne changerai pas le monde d’internet qui part à la dérive, mais en ce qui me concerne, je reste vertical et je continue d’avancer, la tête haute, pour mon public.

Force et honneur,

Lionel Camy

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